Nouvelle intéressante pour les assurés à la Suva, une nouvelle collaboration a été mise en place entre la Suva et le RME, ce qui permettra aux patients de bénéficier de prestations dans la médecine complémentaire dans le cadre de leur assurance accident. A savoir que les conditions de rembousement sont à verifier individuellement auprès de la Suva avant le début d'un traitement.
Un sondage helvétique révèle que plus de la moitié des Suisses utilisent les médecines complémentaires.
Les résultats de cette étude réalisée par la société MIS-TREND sur mandat de la fondation ASCA sont très positifs tant au niveau de l’utilisation, de la satisfaction et de l’image des médecines complémentaires. Plus de 70% des utilisateurs de médecines complémentaires se disent très satisfaits de leurs thérapeutes ou médecins en médecine complémentaire. Ces médecines alternatives sont principalement utilisées en complément à la médecine conventionnelle et l’étude souligne qu’il n’y a pas de rejet de la médecine académique de la part de la population, ce qui met en évidence un désir pour une « médecine intégrative ». Les douleurs musculaires, les états grippaux, les troubles digestifs et les problèmes psychologiques sont les raisons principales du recourt aux médecines complémentaires en Suisse. La raison la plus couramment évoquée pour recourir aux médecines complémentaires est le désir de moins de médicaments. Ces médecines sont aussi perçues par la population comme étant moins chères que la médecine officielle. Les médecines complémentaires les plus connues du public sont l’homéopathie, l’acupuncture, la médecine chinoise et l’ostéopathie. L’acupuncture se place juste derrière l’homéopathie et le massage en terme de popularité. L’étude dresse le profil de l’utilisateur régulier comme étant une femme, âgée de 35 à 64 ans au bénéfice d’une formation professionnelle ou supérieure. Selon le sondage le choix du thérapeute ou du médecin se fait principalement sur recommandation d’un proche ou d’un médecin traitant. Les utilisateurs ont principalement recourt aux médias, à internet et au bouche-à-oreille comme source d’information. http://www.asca.ch/upload/pdf/F20131011_ASCA_PRESSE.pdf http://www.swissinfo.ch/fre/nouvelles_agence/international/ Un_Suisse_sur_deux_recourt_aux_medecines_douces.html?cid=37159828 http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/19176204 Une étude coréenne publiée dans le journal Allergy, European Journal of Allergy and Clinical Immunology reporte l’efficacité de l’acupuncture dans le traitement du rhume des foins (Choi et al, 2013).
Cette recherche impliquant 238 participants répartis en trois groupes (groupe placebo, groupe acupuncture et groupe sans traitement) s’est déroulée dans plusieurs hôpitaux entre la Corée du sud et la Chine (Centre médical de l’université Kyung-Hee à Séoul, Centre de recherche Coréen sur l’acupuncture, Hôpital Guang’an Men et l’hôpital Dongzhimen à Pékin). Les participants du groupe acupuncture ont reçu des séances régulières pendant 4 semaines incluant les points d’acupuncture Hegu LI4, Yingxiang LI20, Sibai ST2, Zusanli ST36 et Shangxiang GV23. Le groupe placebo (sham acupuncture) a reçu des aiguilles à distance des points d’acupuncture sans stimulation. L’étude démontre que la réduction des symptômes du rhume des foins par l'acupuncture est statistiquement supérieure au placebo. Cet effet bénéfique a même été observé plus de 4 semaines après la fin de l’intervention, ce qui signifie que cet effet thérapeutique persiste dans le temps. Les auteurs concluent en disant que l’acupuncture représente une méthode efficace et sûre pour contrôler les symptômes de la rhinite allergique. Référence: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23253122 Par Samuel Gerber Une nouvelle étude publiée dans la revue Plos Medicine fait état des effets bénéfiques de l’acupuncture dans le traitement de la dépression (MacPherson, 2013).
L’étude a été menée au Royaume-Uni sur 755 participants par une équipe de chercheurs de l’Université de York. Pendant 12 mois les participants ont été divisés en trois groupes, recevant soit des séances d’acupuncture, soit des séances de psychothérapie soit uniquement des traitement conventionnels (antidépresseurs). La recherche conclue que tous les patients ont observé une amélioration mais que l’intensité des symptômes dépressifs des groupes « acupuncture » et « psychothérapie » s’est avérée beaucoup moins importante et ceci de façon significative. Les auteurs recommandent l’utilisation de l’acupuncture comme thérapie complémentaire pour diminuer la sévérité de la depression. Cette recherche est intéressante sur plusieurs points. Elle suggère que l’acupuncture en plus d’un traitement conventionnel a une efficacité supérieure que les traitements médicamenteux seuls. Elle suggère également que l’acupuncture a une efficacité au moins équivalente à une psychothérapie pour la gestion des symptômes dépressifs. Par Samuel Gerber Référence : http://www.plosmedicine.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pmed.1001518 |
Actualités sur la santé et la médecine chinoise
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March 2016
AuteurSamuel Gerber |